L'élyseum

Une femme très belle vient ouvrir la lourde porte de L'elyseum. Elle a une démarche lente et assurée. Jettant un oeil derrière Calef pour vérifier quelque chose, elle tend la main vers le vampire, lui serrant celle ci avec élégance.


Très belle voiture Monsieur Barras, nous vous attendions. Monsieur Lefèvre est à son bureau, je vais vous conduire.

Elle lui intime d'avancer, les portes se referment, pourtant Barras aurait pu jurer qu'elle le suivait.

Vous avez fait bon voyage?

Calef avança avec son porte document en cuir sous le bras.

"Comment pourrais je aller mal en si bonne compagnie, qu'elle belle nuit n'est ce pas ?" rétorqua t'il en suivant de près la charmante créature qui venait de lui ouvrir. Il semblait déja se plaire à strasbourg alors qu'il venait à peine d'arriver.

Elle sourit un instant, son regard fut troublé un instant par un léger mouvement sur la gauche.

[perception+vigilance : 2 succès] tu peux appercevoir une silhouête disparaître aussitôt, tu arrives pas à savoir si c'est tes yeux qui te font défauts.

Un rictus sur son visage s'afficha qui disparu pour laisser place à un masque qui se voulait rassurant.

Nous allons arriver, voici les bureaux du Prince.

La femme ouvre les portes et l'homme assis au bureau lève les yeux avant d'afficher un sourire. Il se met debout et se dirige vers Calef, ce même sourire radieux aux lèvres.

Calef se tint soudain plus droit qu'à la normale, comme pour montrer au prince le meilleur de son sang noble afin de l'honorer. Il tendit la main afin de saluer comme il se devait l'homme qui venait vers lui.

"Je suis enchanté de vous rencontrer enfin monsieur Lefèvre, je me présente tout de même malgré le fait que vous ayez deja entendu parler de moi. Je suis Calef Baras, je viens directement de Paris et je me présente à vous avec la plus grande humilité afin de servir les intérêts de la Camarilla."

L'homme semblait des plus sincère et il affichait un sourire de plaisir à fréquenter quelqu'un de si haut placé.

Maintenant sa poigne, regardant le jeune calef dans les yeux, le prince fit signe de son épaule le fauteuil derrière lui.

Assurément une rencontre de goùt et de conviction. J'espère que vous avez fait bon voyage. Je vous présente Sylvia de Florence, notre chère gardienne de l'Elyseum qui est aussi parmis les doyennes de la cité. Prennez garde à ses tours de politiciennes aguérrie.

Elle etouffa un rire derrière les deux vampires avant de quitter la pièce. Elle s'adressa une dernière fois à Calef.

Ce fut un plaisr de vous rencontrer, vous connaissez mon nom ainsi que ma fonction, pour le reste il faudra venir me trouver.

Le prince se redirigea vers la baie vitrée pendant que Calef s'assit.

Bien, je ne doute aucunement des intentions que sont les votres à venir dans notre belle cité. Ceci pourra faire l'objet d'un entretien avenir. Toutefois j'espère que l'incident de samedi dernier ne sera pas trop contrariant pour vous.

Vous souhaitez ainsi donc aider notre chère organisation, un mécène? Comme c'est généreux et rare de nos jours. Nous devrions nous entendre, vous avez un refuge?

Calef semblait plutot satisfait d'un accueil chaleureux. Il était bien assis dans son fauteuil et admirait la décoration du bureau qui avait été décoré avec soin.

"En effet, mon établissement semble avoir eu un petit contre temps Samedi dernier, mais rien qui ne soit ingérable. Mis à part cela, je n'ai pour refuge que ma Lamborginy, ce qui me vaudrait de sérieux ennui si le jours se levait. Je suis donc à la recherche d'un endroit plus approprié à la fragilité de ma peau face au soleil. Peut-etre avez vous une solution temporaire à me proposer ? Je m'en remet à vous."

Le prince se retourna pour faire face à Calef. Le phrasé était délicat et cela plaisait à Vivien Lefèvre. Il s'assit afin d'ouvrir un grand cahier relié avec un cuir à l'odeur ennivrante.

Ne vous inquiêtez pas, il est de ma responsabilité de vous accueillir et à ce que je vois, ce ne sera pas un inconvénient. Vous avez l'air soucieux de bien faire, j'aime cela. Néanmoins il se peut que je puisse recourir à votre aide prochainement. Enfin, là n'est pas la question, je vais demander qu'on vous montre vos appartements.

Il eut une mine plus grave pendant un moment, refermant son cahier alors qu'un morceau de feuille dépassait de celui ci.

Une goule apparut à l'entrée de la pièce afin de conduire Calef vers ses appartements.

Calef se leva puis salua le Prince avec une révérence indienne puis se retourna pour suivre la goule. Il s'arreta avant d'être sorti de la porte et se retourna.

"Je vous remercie infiniment pour votre accueil, je n'aurais pu ésperer mieu, vous savez recevoir et j'en suis fort aise. Sachez que je suis à votre disposition si vous avez besoin de moi. Je vous souhaite une excellente nuit."

Puis Calef sortit de la pièce afin d'accéder à ses appartements.

Calef regarda la femme, elle était une véritable virtuose, et elle semblait réussir à jouer ce morceau d'une simplicité déconcertante. Calef lui sourit, c'était un vrai sourire de plaisir. Il eut alors une petite idée et fila à grand pas vers sa chambre ou il croisa la goule qui était toujours comme hypnotisée par la musique. Une minute plus tard, Calef redescendit avec son violon en main.

"Puis-je?" dit il sans trop élever la voix afin que la pianiste puisse entendre sans que cela gène la mélodie.
La femme acquiesça tout en restant concentrée sur son piano et Calef se mit à jouer, il pris le morceau en cours sans problème et le jouait de belle manière en faisant bien attention de suivre le tempo et l'air du piano afin de ne pas gêner l'harmonie du morceau.
Il ferait ça une vingtaine de minute avant de remercier sa partenaire et de s'éclipser avec politesse pour demander à la goule ou il pourrait rencontrer mademoiselle de Florence.

Au moment où Calef allait quitté la pièce, le piano cessa.

J'ignorait qu'il y'avait en ces lieux d'autres musiciens que le prince et moi. Ca me ravi, je dois avouer que votre violon dégageait une énergie salvatrice. Vraiment agréable!

Je m'appelle Julianne d'Âcre, vous m'avez l'air de rechercher quelque chose ici bas. [empathie + charisme = 1 réussite]

Calef se retourna, charmé par les compliments et la voie de la pianiste.

"Je travaille mon violon encore et encore, je suis loin d'avoir atteint votre niveau en tant que musicien, votre prestation dégageait une véritable émotion. Vous êtes véritablement très doué. Je ne voulais pas vous déranger mais je n'ai pu résister au plaisir de vous accompagner. Je me présente, Calef Baras, enchanté de vous rencontrer chere mademoiselle d'Âcre."

Calef se rapprocha d'elle lentement tout en lui souriant et s'arrêta non loin de son piano sans y toucher.

"Je suis ici depuis ce soir même, je viens tout juste d'arriver et je suis à la recherche d'un guide dans cette ville que je ne connais que peu. Je comptais justement demander au serviteur du prince de m'indiquer ou se trouve madame De Florence car j'ai entendu dire qu'elle pourrait m'aider... Oh mais excusez moi, je parle, je parle sans m'arrêter. Je suis curieux de connaitre un peu mieux une pianiste aussi douée que vous. Me parlerez vous un peu de vous ou me ferais-je congédier ?"

Je présume que vous êtes Calef Barras, le toréador venu de paris? Un artiste de plus pour faire scintiller notre strasbourg. Je pense que vous l'aurez compris nous avons les mêmes passions et même lignée dans le sang et cela me ravi.

Je suppose effectivement que vous avez rencontré que notre cher prince et Madame de Florence.

Sachez qu'une autre personne compte rejoindre notre grande famille ici même. Je pense qu'il serait plus propice de vous décrire notre ville à ce moment là.

Elle se stoppa pour laisser au silence le temps de retomber. Elle écoutait cette quiétude comme si une mélodie résonnait dans ce vide.

Calef attendit quelques instants avant de rompre le silence.

"Je me doutais que vous seriez de notre sang, je reconnais bien la le talent des toréador pour la musique. j'attendrai que notre semblable soit présent pour avoir de plus amples informations sur la ville, en attendant je vais remonter dans ma chambre déballer mes affaires et me mettre à l'aise."

Calef Remonta les escaliers après avoir salué mademoiselle d'Âcre et s'en retourna dans sa chambre ou il croisa la goule. Il lui demanda ou il pourrait trouver mademoiselle de Florence la plupart du temps et il lui indiqua les jardins de L'Elyseum.

La porte de l'édifice grinça pour finalement s'ouvrir devant Kalifa. Une femme blonde, l'attendait là, sourire aux lèvres. Il s'agissait de Sylvia de Florence, Gardienne de l'Elyseum.

On ne pensait pas que vous viendriez encore. C'est un plaisir immense que de rencontrer la réalisatrice Kalifa Almendi. Je me présente, Sylvia de Florence, protectrice de ce lieu. Entrez ne soyez pas timide, allons.

Kalifa inclina maladroitement la tête.
"Bonsoir, j'ai été retardée... enchantée."
Elle entra dans le bâtiment après un dernier coup d'oeil en arrière. Une fois rentrée elle sembla soulagée.
"Je suis venue saluer le prince, est-il possible de le rencontrer?"

Calef avait entendu l'arrivée d'un inconnu à l'entrée.

Bien sur il vous attend dans son bureau, je vais vous y mener.

Elles traversèrent le hall pour se diriger vers le bureau du prince. Sylvia ouvra la porte laissant le passage à Kalifa.

Je suis navré, je dois vous laissez cette fois ci, j'ai trop trainé et mon travail m'appelle.

Merci Sylvia et bonjour à vous mademoiselle Almendi. C'est une joie de vous rencontrer.

Le prince était assis devant son bureau dans la même position que lorsque Calef l'avait quitté.

Kalifa avança dans la pièce et salua le prince en s'inclinant.
"Bonsoir, ravie de vous rencontrer"
Elle jouait nerveusement avec ses doigts et jetait des regards inquiets vers les fenêtres derrière le prince de temps en temps.

Bien, vous voulez peut être vous assoir? Ne vous inquiétez pas comme ça, je parrais si sévère?

Il fit un regard amusé comme attendri.

Alors donc, comment trouvez vous Strasbourg? La ville vous plait? Aura t'on l'honneur d'être le terrain de l'un de vos prochains films?
J'espère qu'il ne portera pas sur les vampires... Hum... Ce serait véritablement trop difficile de nous observer et nous remettre en question je crois.

Il parlait presque tout seul pendant un instant, il eut soudain le regard plus sérieux.

J'oubliais, il se fait tard, vous avez trouvé refuge quelque part?

Kalifa s'assit lentement.
"Et bien, je n'ai eu qu'un très bref aperçu de la ville, mais cela semble prometteur. J'ai hâte d'en savoir plus."
Son visage semblait s'être illuminé alors qu'elle parlait de son travail.
"J'ai beaucoup de lieux à visiter, cela promet d'être passionnant. Oui je veux les voir ces lieux qui font trembler ceux qui vivent ici, je veux connaître les pensées qui tourmentent leurs âmes."
Elle s'était laissée emporter malgré elle au fur et à mesure qu'elle parlait, elle secoua la tête et sembla se reprendre.
"Veuillez m'excuser je ne veux pas vous embêter avec ça. D'ailleurs puisque vous en parlez je n'ai nul part où aller ce soir non."


La suite

La porte s'ouvre et malheureusement tu te trouves devant une goule. Celle ci pas étonnée de te voir t'invite à rentrer. Voyant ton étonnement quant à cette erreur de personne, l'homme sourrit.

Madame de Florence s'est retiré pour travailler sur ses projets.

Je dois vous annoncer à quelqu'un?

Au même moment, Calef arrive à l'Elyseum et avant que la goule ne ferme la porte, il fait rentrer le toréador.

Bien, monsieur L'angélus et l'angélus je vous présente Calef Baras nouvel arrivé dans la ville.